Je n' avais vécu que dans les murailles en pierre de mon Coeur...
Un château, il y a bien longtemps pris d' assaut et de pleurs,
Des tours de défense pour protéger ce Temple dépeuplé de ma Présence.
J' avais creusé des tombeaux de chrysanthèmes pour masquer toute absence.
Et puis, les siècles étaient passés...
Et le voile diaphane s' était déchiré sur mes yeux ensanglantés.
Les murs en ruines ... La bruyère humide sur ma peau avait poussé.
La nuit noire de mon Âme avait laissé place aux lueurs furtives de ma Renaissance
Et l' aube dans toute sa splendeur éthérée avait fait sa révérence
À ce nouveau Moi en émoi...