Perchée en hauteur sur le Toit du Monde,
Où le Temps s' évapore et les heures se fondent,
Je ne ressens plus le poids extrème de la gravité,
Je flotte librement sur les champs de ma Vérité...
Je balance outrageusement mon corps aux Portes du Néant
Et les Étoiles filent dans les ruisseaux de mon sang....
Je suis happée par le gouffre du Vide et ses courants,
Submergée maintenant par les Vagues de mon Âme...
Je réapprends à me donner à la Vie, à m' aimer sans drames...